Enfance et adolescence (premier tiers)
Tristes, plutôt pénibles, avec des traumatismes.
Mais j’ai aussi reçu de l’amour.
Réussite scolaire.
Jeunesse (second tiers)
Études de mathématiques et d’informatique (je revendique un esprit scientifique).
Une certaine réussite ( ?) professionnelle.
Appétence pour le conflit verbal, aucune confiance dans la possibilité de relation harmonieuse avec autrui (je viens de loin, n’est-ce-pas ?).
Âge mûr (troisième tiers)
Découverte (et acceptation) de moi-même et des autres.
Thérapies (en individuel et en groupe) puis formation à la thérapie.
Exercices de la psychothérapie, de la facilitation de groupes (dont le café psycho, de 2004 à 2011) et de stages (Psychothéâtre, autre nom du Théâtre spontané de Moreno), de la supervision et de la formation à la communication et à la psychothérapie.
Vieillesse (quatrième tiers — Merci Pagnol !)
Processus en cours.
Redéploiement de mon activité entre Paris et Sauve (30) à partir de 2019.
Quant il s’est agi pour moi d’entamer la formation de psychothérapeute, il était évident que ce serait une formation à l’Approche centrée sur la personne ; il y avait là une logique de parcours personnel : je tenais à vivre avec mes futurs clients ce qui m’avait si bien réussi.
J’ai choisi le Programme de formation à la psychothérapie et au counseling, conçu par Carl Rogers, au Person-Centered Approach Institute France (PCAIF), branche française du Person-Centered Approach Institute International, créé par Carl Rogers, Chuck Devonshire et Alberto Zucconi. Le PCAIF était dirigé, à cette époque, par Olga et Patrick Kauffmann.
Ma formation à la psychothérapie est complétée par un cursus de psychopathologie avec le professeur João Hipólito, ancien directeur d’hôpital psychiatrique, professeur d’université (Lausanne, Lisbonne).
J’y ajoute, en général une fois par an, un séminaire de quelques jours. Car ma formation ne s’arrêtera jamais.
Indépendamment de ma formation, je suis régulièrement supervisé. Cela signifie que je consulte très régulièrement un de mes collègues, ayant reçu une formation spécifique, pour des séances au cours desquelles je peux faire le point sur mon travail.
La supervision constitue un engagement déontologique majeur. Elle vous assure que je suis en permanence en questionnement et en processus d’amélioration, qu’à aucun moment je ne pense détenir une quelconque Vérité définitive et indiscutable. Elle vous protège ainsi de toute dérive sectaire ou gourouïsante.
Je suis un psychothérapeute homme. Je suis de sexe masculin. Je me considère de genre masculin, c’est-à-dire que je possède beaucoup de caractéristiques psychologiques généralement attribuées aux hommes ; j’ai cependant l’habitude de dire que dans l’exercice de la psychothérapie, ma part féminine fait valoir son existence.
J’ai fumé ma 200 000e et dernière cigarette le 12 août 2006. Il m’aura fallu dix-huit ans, dix-huit ans d’échecs répétés, avant de finalement vaincre l’addiction au tabac.
Suite à un grave accident de voiture survenu en 2004, je suis légèrement handicapé (pied droit très abîmé, marche difficile).
Je suis marié à Joëlle, pharmacien et sculptrice (et non pas pharmacienne et sculpteur, mais c’est à débattre). Nous sommes ensemble les parents d’Ethan, un garçon né en Ukraine il y a 20 ans.
Pas plus qu’il n’inventa la madeleine, Proust n’inventa ce questionnaire. Il fut juste un consommateur célèbre de l’une comme de l’autre. Il n’hésita pas à supprimer certaines questions et à en modifier d’autres. Tel Marcel, j’ai moi-même très légèrement modernisé ce questionnaire.
Mes réponses ont été établies le 25 février 2006, puis actualisées par petites touches.